La production locale d’énergie solaire repose sur l’installation de panneaux photovoltaïques sur les toits des immeubles résidentiels, commerciaux et industriels. Cette démarche permet aux citoyens et aux entreprises de générer leur propre électricité propre, réduisant ainsi la dépendance aux sources d’énergie traditionnelles à forte empreinte carbone. De plus, l’autoconsommation favorise l’émergence de quartiers à énergie positive, dans lesquels la production excède souvent la consommation. L’énergie excédentaire peut être réinjectée dans le réseau municipal, encourageant la mutualisation des ressources et la création de communautés énergétiques solidaires.
La chaleur générée dans les villes est une ressource sous-utilisée. Les systèmes de récupération de la chaleur urbaine consistent à capter la chaleur résiduelle émise par les réseaux de transports, les centres de données et les bâtiments. Cette chaleur peut ensuite être transférée pour chauffer des logements, des équipements publics ou même des piscines municipales. Cette dynamique permet non seulement de limiter le gaspillage énergétique, mais aussi de réduire considérablement les émissions liées au chauffage, qui représente une part significative de l’empreinte carbone urbaine.
L’exploitation de la géothermie et l’utilisation généralisée des pompes à chaleur constituent des alternatives performantes pour fournir du chauffage et de la climatisation en ville. La géothermie urbaine tire parti de la température stable du sous-sol afin d’alimenter les systèmes thermiques des bâtiments. Les pompes à chaleur, quant à elles, exploitent les différences de température pour chauffer ou rafraîchir l’air intérieur, tout en consommant beaucoup moins d’énergie fossile qu’un système classique. Combinées à d’autres sources renouvelables, ces technologies accélèrent l’autonomie énergétique et la décarbonation de l’environnement urbain.